La première marche Lesbienne en France : l’essentiel du dimanche 25 avril 2021

Une grande première en France, pas comme à Noël, une marche lesbienne s’est déroulé à la date historique du 25 avril 2021. Mais pour quelle revendication ? Elles ont décidé d’exprimer leurs désaccords avec certains droits encore non acquis. Et la communauté lesbienne a gravé à jamais ce jour-là à Paris. Voici l’essentiel à retenir sur cette marche lesbienne.

La marche des fiertés lesbiennes dans le monde

La marche lesbienne (march pride) n’est pas un phénomène nouveau dans l’histoire du monde, mais pas comme une fête à Noël non plus. Entre autre, aux États-Unis, une marche lesbienne a eu lieu à l’année 1981, mais aussi, il faut noter le dyke march et le gay prise.

Quant à la France, aucun mouvement lesbienne ne s’est manifesté depuis plus d’un quart de siècle. Est-ce que tout va bien pour elles ? Aucune donnée ne peut le confirmer. Néanmoins, depuis près de trois décennies dans l’ombre, les lesbiennes s’expriment de nouveau et formule clairement leurs revendications.

La marche s’est déroulée où exactement ? Bien sûr, la marche vise Paris, mais le départ a commencé à la Fontaine de Châtelet.

 

Pour plus de visibilité

Ce n’est pas qu’une marche comme à Noël à Paris, la première revendication de cette marche de fiertés lesbiennes, c’est de gagner plus de place auprès de la branche décisionnelle étatique. Dans les prises de décision, les lesbiennes et la communauté des LGBT ne sont que très peu constaté dans les organes de prise de décision. Triste réalité : aucune lesbienne n’a accès au vote de code. Une exclusion qui pourrait être interprétée comme une marginalisation. Pire encore, chaque décision gouvernementale s’effectue sans consultation de leurs avis, donc pas réellement de leur vécu et expérience. Cette situation se généralise compte tenu de la situation des gays dans le monde. De fait, cette marche d’avril 2021 vise un but précis : attirer l’attention du public sur la conjoncture.

Pour plus d’égalité

Bien sûr, une marche de fiertés lesbiennes (comme un Festival) sans dénonciation de la peur des hétérosexuels envers les femmes lesbiennes, cela n’a pas de sens. Des considérations égales à celle des hétérosexuels, voilà ce que vise cette revendication. Autrement dit, des considérations humaines.

En effet, la différence d’orientation sexuelle n’est pas une raison légitime pour exclure les lesbiennes de ces droits. De plus, cela va de soi, ce sont des êtres humains.

De fait, le but ultime de cette revendication de ce festival de « pride march », c’est d’éliminer les censures inadéquates qui promeut la peur de la différence. Notamment, elles ont les mêmes droits que les hétéros, elles peuvent voter au code, etc.

D’arrondissement en arrondissement, les femmes lesbiennes livrent bataille contre la lesbophobie à travers la marche.

Pour la légalisation de la PMA

La Procréation Médicale Assistée ou PMA, c’est la troisième objet de la marche lesbienne de Paris de 2021.

La PMA, qu’est-ce que c’est ? Il s’agit d’un transfert de gamètes femelles assisté.

Les femmes lesbiennes revendiquent cela pour deux raisons. D’abord, la PMA est tout à fait légale pour les hétérosexuels. En outre, le pouvoir public a tenu compte de leur demande en 2012, mais jusqu’à maintenant, rien n’a encore été décidé.

La reconnaissance de la PMA est un souci qui importe aux lesbiennes. En effet, il leur est interdit de recourir à la Procréation Médicalement Assistée. Ce procédé est exclusivement permis aux hétérosexuels. Elles veulent que le transfert d’ovocytes soit chose permise pour elles aussi.

Au d’une simple marche l’année dernière, c’est surtout un mouvement qui vise à faire bouger les choses, loin de l’expérience de fête de Noël à Paris. C’est une expérience égale aux marches de fièrtés gay et LGBT dans le monde.